Salut à tous!
Je viens de voir qu'il y avait une catégorie du forum destinée a l'obtention d'un cheval et j'ai pensé que ma petite expérience perso pouvait toujours être utile..Alors voici comment j'ai eu Isca!
Au départ, il était convenu avec un ami de la famille propriétaire de trotteurs de course, que nous devions lui racheter un de ses chevaux qui partait en retraite ( à 9 ans).
Déjà, il faut savoir qu'un cheval de course réformé, à la retraite ou plus tôt s'il n'a pas donné de résultats en course, ne vaut presque rien. Généralement ces chevaux sont vendus entre 800 et 900€! Ce sont pourtant de très bon chevaux, capable de s'adapter a un grand nombre de discipline. Après il est vrai qu'il leur faut souvent un peu de temps pour " oublier" l'univers des courses, mais passer se cap, ce sont des chevaux extraordinaires! Pour celui qui accepte de consacrer un petit peu de temps a là rééducation du cheval, ça peut être un bon "tuyaux" pour récupéré un bon cheval pour un prix très correct.
Mais revenons-en a mon mouton...! Quelques mois avant la retraite du dit cheval que nous devions acheter, nous avons appris que son entraineur possédait lui même un cheval de 3 ans, castré, qu'il donnait! Pourquoi?? Parce que le Loulou a été diagnostiqué comme ayant du cornage. Il s'agit d'une malformation de la trachée respiratoire, qui l'essoufle lorsqu'il doit faire de gros effort. Cette paralysée est classée parmi les vices redhibitoires du cheval. Ce qui, à l'époque lui ôtait toute valeurs marchande.
Autrement dit, si le propriétaire voulait le vendre, il n'y avait que la solution de la boucherie... Mais heureusement, le milieu de la course n'est pas si cruel et assoiffé d'argent qu'on veut bien le dire, et le monsieur a préféré nous donner le petit Iscariote!
Dans son cas, le vice en question n'est absolument pas handicapant, je ne l'ai entendu souffler qu'a de très rares occasions, et ça ne l'a jamais empêché de faire des efforts, du moins pour ce que moi je lui demande...
(En plus de ça, j'ai appris quelques années plus tard qu'il y avait eu erreur de diagnostic puisqu'en réalité le cornage n'était autre que le décollement d'une paroi du palais, bien plus benine, et opérable. )
En repensant a notre histoire j'ai voulu en savoir plus sur les vices rédhibitoires des chevaux, et parmi quelques maladie incurables et très difficilement surmontable, sachez que le tic à l'air est considéré comme vice rédhibitoire!
Si au quotidien beaucoup de chevaux vivent très bien avec, notez toutefois qu'aujourd'hui, cela peut vous permettre de faire baisser le prix de vente d'un cheval.
A savoir, pour les petits porte-monnaies... on ne sait jamais!