Description
Le Boulonnais est un cheval très élégant et racé, il est d’ailleurs désigné comme le « pur sang des chevaux de Trait ». Il est doté d’allures actives et brillantes.
Origine
Beaucoup d’auteurs font remonter la naissance de la race au passage des armées romaines, rassemblées près de Boulogne-sur-mer, par César en 54 avant Jésus Christ, pour embarquer vers l’Angleterre. Deux mille cavaliers montés sur des chevaux originaires d’Afrique du Nord restèrent quelques temps dans la région et des croisements eurent donc lieu avec la jumenterie locale
Cela dit, ce sang oriental que l’on peut remarquer chez le Boulonnais a pu, plus sûrement, être introduit à des époques plus récentes lors des croisades, de l’occupation espagnole ou du Premier Empire.
Type
Le Boulonnais est grand et puissant, façonné au XIXème siècle pour les travaux agricoles et le transport. Il existe des Boulonnais plus petits et plus légers héritiers des juments mareyeuses très appréciées jusqu'au milieu du XIXème siècle pour le transport rapide du poisson des ports de la Manche vers Paris.
Témoin de ce mariage entre le cheval et la mer, la marque au fer rouge, aujourd'hui encore appliquée sur le côté gauche de l'encolure, représente une ancre marine.
Ces deux types de chevaux élevés, pour deux types d’emplois, expliquent la variabilité du gabarit:
Taille : 1.60m à 1.78 m
Poids : 650 à 900 kg
Robe
Le premier recensement des étalons, réalisé par les Haras nationaux en 1778, montre que les robes dominantes étaient le noir et le bai foncé, robes aujourd’hui pratiquement disparues.
Un siècle plus tard, en 1880, le gris est considéré comme un critère de pureté de la race, ce qui explique cette robe qui domine largement aujourd’hui : 12 % des juments sont néanmoins alezanes (il existe aussi quelques sujets bai brun foncé).
Les poulains naissent uniformément alezans, cette robe peut évoluer, par la suite vers le gris Avec l'âge, le gris tourne généralement au blanc nacré et légèrement bleuté, le réseau sanguin veineux transparaissant sous la peau très fine.
Localisation
La circonscription de Compiègne regroupe à elle seule 95 % des élevages, dont 75 % dans le département du Pas-de-Calais, 10 % dans celui du Nord et 10 % dans la Somme. Quelques chevaux sont exportés vers de nombreux pays d’Europe et à travers le monde.
Débouchés économiques
Si la boucherie reste un débouché certes prépondérant (80% des mâles sont abattus avant 1 an), la volonté du Syndicat Hippique Boulonnais, appuyé par les Haras Nationaux et le Centre régional de ressources génétiques, est de bien valoriser les qualités postières et l'esthétique incontestable de la race, par le biais des marchés du loisir et de l'attelage.
L’utilisation des chevaux de Trait dans le débardage, l’entretien des espaces verts et des milieux naturels est également une des voies de développement de cette race.
Quelques chiffres
550 juments ont été mises à la saillie en 2006.
75 étalons approuvés pour saillir dans la race.
Situation actuelle :
La situation actuelle de la diversité génétique est préoccupante : le faible nombre des reproducteurs et l’utilisation d’un nombre restreint d’étalons entraînent une augmentation de la consanguinité.
Beaucoup d'auteurs associent la naissance de la race Boulonnaise avec le passage des armées romaines de césar, à Boulogne sur mer en 54 avant Jésus Christ.Leurs deux mille chevaux numides d'Afrique du Nord se seraient croisés avec les juments indigènes pour donner au Boulonnais le sang oriental qui le caractérise.
Plus sûrement, l'arabisation de la race s'est faite à l'époque plus récente des croisades, de l'occupation espagnole et du premier empire.
Sa distinction et son aptitude à la vitesse étaient très appréciées sous le règne d' Henri IV, comme en témoigne la création des courses de St Omer en 1589.
De même, ce sont les Boulonnais mareyeurs qui, jusqu'en 1848, amenaient le poisson frais de Boulogne à Paris en moins de 24 heures. Aujourd'hui, des étalons arabes sont croisés avec quelques juments Boulonnaises pour donner l'Arabo-boulonnais, cheval de loisir vif et robuste.
Standard
Le Boulonnais se divise en deux catégories:
un cheval grand et puissant, façonné au 19ème siècle pour le travail de la teste â betteraves,
un cheval plus petit, très utilisé jusqu'au milieu du 19ème siècle, pour les transports rapides (Route du poisson, diligence, taxi parisien ..)
De son appartenance au côte maritime, le Boulonnais garde sa marque au fer rouge en forme d'encre marine, appliquée â gauche sur l'encolure.
TAILLE: lm55 à 1m60
POIDS: de 600 à 900kg
ROBES : à dominantes noir et bai foncé jusqu'au 1er siècle, le gris dans toutes ses nuances est maintenant la robe principale du Boulonnais. En prenant de l'âge, les chevaux deviennent souvent d'un blanc immaculé, nacré ou bleuté. Il persiste 12 % de l'effectif de robe alezane et quelques spécimens noirs.
Chanfrein légèrement busqué, oeil vif et ouvert,
Oreille piquée, droite, petite et distinguée,
Cheval soulevé sans dernière cote , avec un peu d'air sous le ventre,
Croupe volumineuse, arrondie, musclée, queue touffue, attachée haut,
Poitrail large, canons courts, épais, secs presque dépourvu de poils, articulations larges et fortes,
Cheval trottant en équilibre, épaule inclinée et encolure bien orientée. Il porte sa tête haute à la différence de beaucoup de races de gros trait.
je vous met une des mes photos pour illustré( chevaux appartenant a un ami)