Léna25 Cheval de compétition
Messages : 2779 Date d'inscription : 06/03/2013 Age : 30
| Sujet: Vote l'animal qui se cache dans les mots Mer 4 Sep 2013 - 15:03 | |
| Voilà les filles encore désolée! Vos textes sont tous super! Bon vous avez 10 jours pour voter (comme pour le précédent concour), ça va être dur dur!!! Bon Anais tenait à ce que les votant ne votent pour le texte qui si ils ont trouvé de quel animal le texte parle. - texte 1:
Ainsi ma vie est faite, pleine d'injustices Reniée de toutes sortes de compassions futiles Ainsi ma vie est faite, totalement inutile Imparfaite telle je suis, allégorie du vice
Gagnante de l'horreur qui sévit ou que j'aille Nul ne saura m'apprécier comme j'ai toujours été Et pourtant de toute la journée je travaille Et pour vivre, et pour manger, toujours à filer
Insupportable, cette vie, mais il faut qu'elle soit Non, je ne l'aime pas, mais qui pourrait l'aimer ? Cette vie dans la crainte, l'horreur et dans la soie, Oui, à filer, tisser ces toiles non colorées
Mais un jour peut être, que tout ira mieux Pour la bête traquée qui vivra fière au grand air Riant et se moquant ouvertement de ceux Imbéciles et peureux, auront eu ces grands airs
Seulement car ils avaient peur de moi, minuscule Et qu'ils n'ont jamais eu peur du ridicule
- Texte 2:
Une lumière douce me réveille. Je garde les yeux mi-clos quelques instants afin de m’habituer à la luminosité. Ah voilà, c’est mieux. Je me lève, m’étire de tout mon long, puis, baille un bon coup. Un petit tour dans la litière, on recouvre tout ça, pour ensuite retourner faire un somme de quelques heures de plus.
Cette fois-ci, je suis réveillée par le chahut de mes maîtres. D’après leurs habitudes, je peux facilement savoir à quel moment de la journée nous sommes. C’est très pratique. Ainsi, je sais qu’après leur 2ème repas, j’ai droit à un poussin. D’ailleurs, en parlant de manger, je vois dans ma gamelle mon repas à moi aussi. Je dévore et ne prends pas le temps de savourer. A quoi bon ? J’ai ça tous les jours, et puis j’ai extrêmement faim. Mais je ne me lasse pas de la délicieuse chair que m’offre ce met. Je me lèche les babines puis vais me poser quelques temps pour observer mes maîtres. Mais pourquoi s’agitent-ils autant devant cette boite dont les images défilent si vite ? Je n’ai même pas le temps de voir de quoi il s’agit.
Je m’ennuie. Après avoir fait un passage dans mon tunnel en plastique, je m’attèle à déchiqueter les restes de mon seul compagnon : une demi-vache dont les pattes et les oreilles n’étaient plus qu’un mauvais souvenir. Quelques coups de dents plus tard, je me positionne devant l’ouverture de ma cage en lançant quelques cris afin d’attirer l’attention. Je veux sortir ! Apparemment, on m’a entendu, l’aînée de la famille ouvre la porte de ma cage, me prends dans ses bras et m’amène sur son « territoire ». Elle me dépose par terre et s’assoit sur un drôle de coussin en forme de poire qui fait du bruit. Je me mets à trottiner dans la chambre pour pouvoir en explorer tous les recoins. J’y trouve une plante. Qui dit plante, dit terreau. Super ! Je commence à creuser. La terre s’accumule sur le sol tandis que j’entends la jeune fille crier. Elle me prend par la peau du cou et me dépose sur une espèce de table basse pendant qu’elle ramasse le terreau avec ses mains et plusieurs mouchoirs. Impatiente, j’essaie de trouver un moyen de redescendre. Finalement, je saute. Une paire de chaussures traîne dans un coin. Voilà un bon moyen de m’occuper quelques instants. Je prends une des baskets, me dirige sous la table basse et commence à tirer sur les lacets. J’aperçois la fille se baisser pour me regarder, tandis qu’elle me retire d’un coup sec mon nouveau jouet. Mécontente je la poursuis et me met à lui mordiller les orteils pour m’amuser, mais apparemment, elle n’apprécie pas car je ne sais comment, je me retrouve en l’air quelques secondes et valse contre le mur. Quelques secondes me sont nécessaires pour reprendre mes esprits. La fille s’approche de moi et me prends dans ses bras. Le temps d’arriver jusqu’à ma cage, je profite de ses caresses. Elle m’y dépose, referme la petite porte et retourne vaquer à ses occupations. Je suis un petit peu déçue d’être si vite retournée dans ma « prison dorée ». Je vérifie ma gamelle, pour manger mon repas toujours aussi rapidement. Après quelques minutes de « déchiquetage » de ma proie, je me glisse dans mon hamac pour m’endormir paisiblement afin de pouvoir découvrir, la nouvelle journée qui m’attend.
- Texte 3:
L’hymne à la Pureté
Mon chant mélancolique, Triste et romantique, S’élève à l’unisson Du plus profond des buissons.
Il célèbre la mort De l’amour et de la vie, Du diamant et de l’or, Du soleil et de la pluie.
Majestueux de mon vivant, Gracieux comme un voilier blanc… Mais quant arrive le temps
De ma dernière heure, Mon chant divin qui se meurt Jaillit au milieu des fleurs.
- Texte 4:
Encore une nuit où je n'ai pas beaucoup dormi. Courir après les denrées, ce n'est plus de mon âge. Je n'ai pas vu ma vie passer, toujours à courir, sans prendre le temps de savourer le paysage, les bordures de forêts. Personne ne m'aime et je n'aime personne, je suis un prédateur. Je suis solitaire. Et pourtant je pense que je ne mérite pas cette vie. Je suis trapu, rapide à la chasse, j'ai de beaux poils, je mue même. Au cours de ma vie, j'ai pu admirer mon pelage roux, gris, argenté et parfois noir. Au détour d'une flaque d'eau, au sortir de mon logis. Je ne me fais pas peur, je ne pense pas faire peur. Et pourtant on me chasse. Il faut dire que je chasse aussi, c'est mon instinct. Je chasse la femelle moi, et je chasse la poulette. L'un me réussi plus que l'autre, je n'ai pas beaucoup de descendance. Je suis seul, au fond de mon terrier et je sors la nuit, je vis la nuit, je chasse la nuit, je vole la nuit, solitaire. Je n'aime personne et personne ne m'aime.
- Texte 5:
Blottie le long de mes frères, je m'étirais de tout mon long en poussant un petit soupir de bien-être. Je me mis debout sur mes quatre pattes et après avoir réveillé tous les autres en les mordillant, nous sortîmes tous ensemble de ce cocon sous-terrain. Une fois dehors, je me secouais pour ôter la fine couche de terre s'étant déposée sur mon pelage pendant la nuit.
En comptant maman, nous étions quatre ! Roko le grincheux, Silver le dingue, notre mère et moi, Foxie la joueuse. Maman était partie chasser, du coup nous n'étions que tous les trois. Le soleil donnait de drôles de petits reflets sur les oreilles de Roko. Je me mis à foncer vers lui puis lui sautais dessus pour lui mordre les oreilles ! Il n'apprécia pas et se débattit en me mordant le ventre. Silver, trouvant cette mêlée très divertissante vint s'asseoir à nos côtés et nous regarda nous mordre mutuellement. Lassée de me faire croquer, je me levai et jetai mon dévolu sur mon autre frère. Je m'amuse beaucoup mieux avec Silver ! On joue à se courser et à croquer des feuilles et de l'herbe. Parfois, quand une racine d'une plante ressort, le premier qui réussit à l'arracher à le droit de courir après l'autre !
Pendant que nous jouions, maman arriva avec une drôle de chose entre les dents. Elle l'a déposa sur le sol. Silver et moi la reniflâmes. J'éternuais et détourna le museau, ça sent vraiment mauvais ! Maman nous dit que nous devions manger cela en tant que repas. Je préfère le lait à cette chose avec plein de plumes et une drôle de houppette rouge ! Maman dit qu'une ''poule'', c'est très bon. D'après elle, celle-ci appartient au monsieur avec le chapeau de paille et c'est la meilleure de toutes !
Curieuse, je goûtais la première. "Hmmm... C'est vraiment bon !''. Maman nous regardait manger. Roko se dirigea vers la ''poule'' lorsque nous eûmes finit de manger. Il ne mange jamais en même temps que nous. Même s'il ne joue pas souvent, nous mort méchamment et ne mange pas en même temps que nous, Roko est gentil ! Parfois, il me lèche pendant que je lèche Silver pendant que Silver lèche Roko !
Lorsque Roko eut fini de manger, se fut au tour de maman. Je me mis soudainement à bailler. J'allai me coucher le long d'un arbre lorsque Silver et Roko me rejoignirent. Au bout de quelques minutes, mes yeux se fermèrent tout seul. Je posai ma tête sur le flanc de Roko et m'endormis.
J'ouvris les yeux lorsque je sentis un museau me pousser légèrement. C'était maman. Elle disait que c'était l'heure d'aller chasser, que nous devions apprendre à nous nourrir tout seul. Je n'aime pas la chasse. C'est ennuyeux et c'est triste ! Je préfère courser les papillons. Malgré tout, je me levai. Roko était déjà réveillé. Maman insista pour que Silver se lève, mais il ne voulait pas. Du coup, avec sa gueule, elle attrapa la peau de son cou et l'amena jusqu'au petit étang. Elle le lâcha dans l'eau. Toute excitée, je courus jusqu'aux bords de l'étang et sauta pour rejoindre Silver ! Nous jouâmes pendant plusieurs minutes à nous éclabousser lorsque maman nous dit de sortir. C'était l'heure d'y aller !
Nous pénétrâmes dans la forêt. Le soleil s'infiltrait entre les feuilles des chênes. Le chant des oiseaux et la brise d'été entre les branches nous berçaient. Les brindilles craquaient sous nos pattes. Je reniflai tout autour de moi. L'odeur des fougères, les empreintes sur le sol laissées par un animal quelconque, le parfum délicat des fleurs sauvages. Après de longues minutes de marche, la forêt laissa place à une vaste clairière, fraîchement fauchée. Maman s'arrêta et nous expliqua ce qu'elle allait faire. Apparemment, notre technique de chasse à nous les ''oranges aux grandes queues", se nomme le ''musotage''.
Soudain, notre mère se redressa et pointa les oreilles en avant. Elle se dirigea lentement, très lentement vers l'entrée de la clairière. Tous ses sens s'étaient éveillés. Elle s'immobilisa et d'un coup, fit un bond de géant avant d'atterrir sur un mulot, le coinçant entre ses pattes. Elle le prit ensuite dans sa gueule et le mangea. Elle revint vers nous. "A votre tour maintenant !''. Silver, le plus intrépide de nous trois, se désigna. Maman lui expliqua qu'il devait localiser sa proie avec ses oreilles et ensuite lui bondir dessus. Notre frère entra dans la clairière et marcha tout doucement. Au bout de quelques minutes, il se stoppa et pointa en avant ses oreilles, en faisant basculer sa tête de gauche à droite. Il reprit tout doucement sa marche jusqu'à s'arrêter de nouveau. Comme maman, il bondit tel un kangourou et coinça entre ses pattes une minuscule souris, qu'il engloutit goulûment quelques secondes après. Roko et moi ne voulions pas chasser. Il est comme moi, il n'aime pas ça. Lui il préfère bouder dans son coin. Moi je préfère jouer et manger des ''poules''. Nous retournâmes à la maison.
J'étais fatiguée ! Nous avions beaucoup marché. Et j'ai faim aussi. Comme nous n'avions pas voulu chasser, nous n'avons rien mangé. Maman ne veut pas aller chercher une ''poule'', elle dit que c'est dangereux à cette heure là car les ''chiens'' ne sont pas dans leur enclos et qu'à tout moment, ils peuvent nous tuer d'un coup de dent ! Maman dit qu'ils sont bien plus grands que nous et qu'avec leurs canines bien plus grosses que les notre, ils pourraient nous découper en petits morceaux ! Du coup, je n'aime pas les ''chiens''.
Je jouais près de l'étang avec une libellule lorsque Silver me bondit dessus. Nous roulâmes jusque dans l'eau. Je n'ai pas envie de jouer dans l'eau ! Je lui donnai un coup de dents avant de sortir de l'eau et de m’ébrouer. J'allais me coucher le long de notre arbre pour sécher au soleil et me reposer. La lumière se fit plus faible, le ciel prit une couleur orangée, l'air se rafraîchit.
Maman glapit pour nous appeler. Chouette, elle nous a ramené à manger ! Des mulots. Ce n'est pas aussi bon que des ''poules'', mais au moins, ça remplit le ventre ! Ayant retrouvé ma bonne humeur, j’embêtais Roko qui pour une fois décida de manger avec nous. Après le repas, tous les trois, nous jouâmes à nous courser et à mordiller la queue de maman. Puis la nuit tomba, c'est l'heure d'aller dormir. Nous rentrâmes dans le terrier et tous les quatre, nous nous blottîmes avant de nous endormir. C'était une chouette journée... J'espère que demain, maman nous ramènera une ''poule'' !
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HR Cheval de compétition
Messages : 4969 Date d'inscription : 21/03/2012 Age : 28 Localisation : ...
| Sujet: Re: Vote l'animal qui se cache dans les mots Mer 4 Sep 2013 - 18:05 | |
| Moi, j'ai pas lu le dernier encore, donc je voterais plus tard. Il y a un texte où je ne reconnais pas l'animal. | |
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Edurna Cheval de compétition
Messages : 956 Date d'inscription : 03/06/2012 Age : 31 Localisation : Haute-savoie
| Sujet: Re: Vote l'animal qui se cache dans les mots Mer 4 Sep 2013 - 18:24 | |
| Sympa ! Pareil un texte où je ne reconnais pas la bête... Le texte 1 me plait beaucoup Ainsi que le 3, j'aime bien le style d’écriture, mais tout les textes sont bons | |
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Léna25 Cheval de compétition
Messages : 2779 Date d'inscription : 06/03/2013 Age : 30
| Sujet: Re: Vote l'animal qui se cache dans les mots Sam 14 Sep 2013 - 8:52 | |
| Oui moi aussi! Allez les filles vous avez jusqu'à demain, mais exceptionnellement (vu que je part à l'internat lundi et que j'ai pas encore les codes wifi ni rien du tout) les votes seront clos à 22h. Désolée mais sinon vous devrez peut être attendre jusqu'au week-end prochain. | |
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