- *meline a écrit:
- J'aurais besoin, pour un projet personnel (plus d'infos ici), de conseils et de connaissances de pro. Et c'est bien entendu de vous que je parle !
Je voudrais une liste de diverses blessures et maladies que nos amis équins ont tendance à attraper. Pour certaines, cause symptômes et traitements seraient les bienvenus pour compléter tout ça. Je sais, désolé, c'est pas hyper joyeux.
Pour le moment, j'ai :
Sans causes symptômes et traitements :
- clou de rue
- bleime
- seime
- gale de boue
- molette
- morve
- tétanos
- rhinopneumonie équine
- rage
- refroidissement
- emphysème
- diarrhée
- hémoglobinurie
- parasites internes (strongles, oxyures...) et externes (tiques, gale, poux, teigne, dermite...)
Avec causes symptômes et traitements :
- atteinte
- genoux couronnés
- plaies de harnachement
- gourme
- grippe équine
- piroplasmose
- bronchite
- coliques
- arthrose
- fourbure
- tendinite
- crevasses
- anorexie
- différentes plaies
Quelques trucs à ajouter ? Ou une idée pour trier tout ça ? 
Merci de votre aide !
Il y a
l'engorgement, une concentration de liquide (eau dans le sang) dans les membres, le membre gonfle. A cause de problème de circulation sanguine, chaleur, choc, effort etc... et je crois aussi que si on met tout le temps des bandes à un cheval depuis qu'il est jeune (pour le travailler ou même quand il fait rien) après si on en met plus tout le temps sa peut causer des engorgements, en tout cas c'est arrivé au cheval d'une amie. Traitements, on peut les faire marcher sur du bitume, douche froide en remontant le tendon. On peut utiliser de l'argile aussi.
Le capelet, il me semble que c'est une tumeur du jarret, due aux frottements (les chevaux qui tapent dans les murs). Traitements, ponction et infiltration mais sa peut revenir quand même, je crois qu'on ne peut jamais vraiment l'enlever mais il peut devenir plus petit, et il me semble que sa ne fait rien si on ne le traite pas, la plupart le traite pour l'esthétique. On peut aussi mettre de l'argile il me semble aussi.
La fourmilière, c'est une infection à la ligne blanche et remontant jusqu'à la couronne. Le maréchal ferrant peut l'enlever en enlevant la corne infectée. Mais il peut devenir un abcès très douloureux pour le cheval. Le pied est alors brûlant et la couronne et le paturon sont congestionnés. Le vétérinaire doit alors curer l'abcès et le laisser ouvert pour éviter une réinfection. Le cheval reçoit un traitement antibiotique et un rappel du vaccin antitétanique.
La piqûre, est une blessure qui se produit lorsqu'un clou entre dans la partie vive du pied. Il faut le retirer tout de suite et broché une seconde fois dans la corne.
Une enclouure, est une piqûre pour laquelle on n'a pas retiré le clou. Du coup le cheval boite après la ferrure.
Un pied serré, provient d'une ferrure trop étroite par rapport au pied du cheval. Du coup le cheval boite après la ferrure.
Le pourrissement de la fourchette, est dû à un mauvais entretien de la litière et à une absence de soins des pieds. L'hiver, au pré, lorsque les sols sont gorgés d'eau, la fourchette peut avoir un excès d'humidité qui n'atteint pas forcément les quatre pieds en même temps. La fourchette est du coup molle et ne sent pas bon. Il suffit d'appliquer du goudron de Norvège au moins une fois par jour, jusqu'à que la fourchette soit redevenue à la normale.
La maladie ou "syndrome" naviculaire, on ignore les causes précises qui fait boiter le cheval. Elle est héréditaire et si le poulain à un père ou une mère qui l'avait atteint très fortement, il a des chances de l'avoir aussi. Elle peut aussi sauter une génération et réapparaître, elle ne concerne que les antérieurs. Le plus souvent, si le cheval a dépassé les 7 ans sans que la maladie s'est déclaré avant, il peut être hors de danger. Mais elle est incurable, on ne peut juste la ralentir en essayant d'adapter la ferrure. La cause probable est la décalcification de l'os naviculaire par un défaut d'irrigation des vaisseaux sanguins. L'os perd de sa densité, devient poreux, se fragilise et est écrasé par le coussinet plantaire et le tendon perforant passant en dessous. Les nerfs présent à cette endroit son irrités, mais l'os du pied ne bascule pas. Au repos ou dans le pré, le cheval ne semble pas avoir de problème mais comme à boiter que si il travail régulièrement pendant plusieurs semaines ou mois. Si on veut un cheval de sport qui fasse une longue carrière il ne vaut mieux pas prendre un cheval qui a la maladie naviculaire car il aura une carrière très brève. Les traitements médicaux sont de plus en plus efficace, mais elle ne guérit jamais totalement. Ils soulagent la douleur. Le cheval doit quand même avoir un travail léger et pas de compétition. Les maréchaux-ferrants arrivent de mieux en mieux à trouver la ferrure qui correspondra au cheval. Il y a une opération qui est de névrectomiser qui consiste à couper les nerfs irrité, pour éviter au cheval de souffrir et de boiter, devient heureusement de plus en plus rare. Dans tout les cas le repos finit par faire disparaitre la boiterie. avec l'aide d'anti-inflammatoire pour apaiser la douleur. L'opération ne sert pas à grand chose surtout si on travaille le cheval d'autres, nerfs seront touchés et la douleur sera encore pire. Ce problèmes est quand même assez rare.
L'ostéite, est une ossification des cartilages du pied que l'on peut voir sur une radio des pieds. Elle forme des arrêtes osseuses de chaque côté de l'os du pied. Il y a seulement les antérieurs qui sont concernés. Les réceptions répétés lors d'une enchaînement de sauts sur un terrain dur, sur une courte période, pour une compétition par exemple, peut déclencher cette maladie. La boiterie apparait lorsqu'un nerf est touché, seul le repos peut l'apaiser. Certains cas évoluent de façon positive, l'ossification s'arrête d'elle même et se cale. Le cheval peut continuer à travailler, en faisant quand même attention à sa santé et à espacer les compétitions. Le maréchal ferrant peut aussi mette des plaques sous les fers pour atténuer les résonances d'un sol dur. Le pire est quand le cartilage ossifié casse, le cheval risque de rester boiteux tout sa vie. Il faut donc bien gérer les efforts du cheval et de bien choisir le terrain.
Les œstres, proviennent d'oeufs de mouche, formant des petits points jaunes sur les membres du cheval. Ils sont pondus par l'insecte, de façon que le cheval les lèches ou les avales. Dans la bouche, les oeufs se transforme en larves et descendent dans l'estomac. Elle y passent l'hiver en profitant de la nourriture du cheval, et le printemps elles passent par l'intestin et sont éliminés dans les crottins et deviennent des mouches adultes. On peut les nettoyer et les supprimer sur votre cheval, mais une mouche peut très bien revenir et à nouveau mettre des oeufs, Il vaut mieux avoir recours à un vermifuge pour protéger efficacement le cheval.
Les vers ronds, se transmettent d'un cheval à l'autre, par la litière de l'écurie ou l'herbe du pré. Les oeufs de ces vers sont rejetés dans le crottins du cheval porteur. Une fois au sol, ils se transforment en larves, et un autre cheval va venir ingérer. Ils passent par l'estomac et font perdre de l'état ah cheval, car ils profitent de sa nourriture. Puis à nouveau ils pondent des oeufs dans l'intestin et ils partent dans le crottin. Parfois, ils vont se loger dans le foie ou les poumons, et font tousser le cheval. Ils peuvent aussi boucher les vaisseaux sanguins et provoquer des anémies, que l'on peut voir lorsque les muqueuses de la bouche ou des yeux blanchissent de manière anormale. Ils sont toujours présents dans le système digestif en petit nombre, mais ils ne sont pas dérangeant si ils sont traités. Mais lorsqu'ils sont trop nombreux, ils provoquent des coliques, des diarrhées aigues, des hémorragies, et parfois une rupture d'anévrisme. Les poulains et les jeunes chevaux sont sensibles à sa, mais les chevaux plus âgés peuvent aussi en avoir.
Les verrues, sont dues à un virus qui passe d'un cheval à l'autre par contact direct entre deux individus. Le virus se développe et les verrues apparaissent lorsque l'organisme est affaiblit par causes de maladies ou de carences alimentaires chez le poulain. Le traitement varie en fonction de la taille de la verrue. Le vétérinaire pose un anneau de caoutchouc pour la ligaturer et la faire tomber. Elle peut être très volumineuse, mais se soigne facilement et ne revient pas si le cheval est en bonne santé.
Les sarcoïdes, sont des tumeurs benigmes d'origine virale légèrement contagieuses, qui resistent aux traitements classiques des verrues. Elles peuvent aussi être d'origines allergiques à certains ingrédients dans les granulés, ou à d'autres éléments. Il se développent de façon impressionnante et peuvent recouvrir le corps du cheval qui souffre énormément, c'est rare mais possible. Certains évoluent lentement et d'autres nécessite une ablation chirurgicale, surtout lorsqu'ils sont sur le passe de sangle.
La gale des prés, commencent par l'apparition de croutes de petite taille sur la peau, après les poils tombent autour de la croute. Le cheval peut perdre son poil sur une grande partie du corps, car si on ne donne pas de traitement la gale s'étend et devient contagieuse. Elle provoque des démangeaisons qui peuvent devenir des plaies. Elle se propage par le matériel de pansage, les tapis, les licols, les bottes des cavaliers. Le vétérinaire donne le traitement à appliqué. Si les chevaux ont un pelage épais, il faudra les tondre, pour que les soins soient plus efficaces. Il faut désinfecter le matériel utilisé.
La teigne, est un champignon microscopique, qui se manifeste par la chute e petites plaques de poils. Elle se répand comme la gale des prés. Elle se traite avec un produit antifongique, que vous donne le vétérinaire et qu'il faut appliquer chaque jour pendant une ou deux semaines.
La dermite estivale récidivante, se manifeste l'été et se localise sur la crinière et à la base de la queue. Elle est provoqué par des piqûres d'insectes, qui déclenchent parfois des réactions allergiques avec des démangeaisons intenses. Le cheval se gratte jusqu'à se faire saigner. Il suffit de laisser le cheval à l'écurie pendant une heure avant et après le coucher du soleil pour éviter les insectes, et de placer des boules ou des bandelettes insecticides sur son box. Il souffre énormément à cause des plaies par frottements, Le vétérinaire donne le produit contre les démangeaisons mais le cheval peut être dur à soigner en raison de la douleur que provoque l'allergie.
Voilà, bon y en a encore d'autres bien sûr. Après je suis pas une pro non plus mais j'espère que sa t'aura aidé.
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Sujet: Blessures et maladies en tout genre... 
Sam 30 Mai 2015 - 12:54
